Semaine de la presse par les BTS SAM 1

Dans le cadre de la 35 ° édition de la Semaine de la Presse et des Médias dans l’École (SPME), nous avons été sollicités par le professeur-documentaliste pour promouvoir et dynamiser cette manifestation.

Au programme : réflexion, recherche collective d’idées, croquis et mise en scène.

Nous, étudiants en BTS SAM 1, nous sommes retrouvés les 12 et 14 mars 2024 au Cdi afin de mettre au point ce projet collectif. Une réflexion commune au moyen d’un brainstorming a ainsi été menée d’après la thématique retenue : “ l’info sur tous les fronts : le journalisme de guerre “, des suggestions ont été faites pour proposer une mise en scène représentative de ce concept, ainsi que pour mettre en place l’organisation de cette semaine dédiée à la presse.

Qui dit guerre dit carnage, désordre, destruction, violence, attaque, mais également perspective d’espoir et de paix. C’est à partir de ces notions que nous avons choisi de représenter symboliquement « la guerre » dans la salle d’exposition du Cdi, en retournant du mobilier, en écrasant des cartons, en chiffonnant des journaux, en déchirant des revues. Nous avons fabriqué des avions en origami ainsi qu’une colombe, symbole de paix, et nous les avons fait descendre du plafond. Une place a également été réservée à une silhouette : celle d’un « reporter de guerre », qui fige cette scène de chaos, comme un instant volé, à l’aide de son appareil photo.

Vue à 360 ° de notre mise en scène
Activez le son pour être tout à fait dans l’ambiance

Sur le terrain...

Le décor est posé : nous passons à l’action !

Nous avons ensuite décidé de mettre en place un quiz avec des questions relatives à la SMPE et au journalisme de guerre, constitué un règlement avec des modalités de participation ; des affiches publicitaires ensuite conçues par nos soins ont été disposées à divers endroits de l’établissement, pour informer la population scolaire de l’existence de ce questionnaire et du lot de 5 mangas (offert par le Cdi) mis en jeu. Une boite en forme de cercueil a été aussi été fabriquée pour recevoir les bulletins de participation. Enfin, pour finaliser la promotion et la dynamisation de cet évènement, nous avons fait passer des annonces audio au micro sur tous les temps de pause de la journée, pendant une semaine.

Après dépouillement des questionnaires, les cinq mangas ont été remis à la gagnante, en l’occurrence, une élève de seconde AAGA.

Pour aller plus loin : nous avons réalisé une exposition assortie d’un diaporama

Nous nous sommes questionnés sur ce qu’est le journalisme de guerre, sur son histoire, mais également sur le rôle des reporters de guerre, sur leur formation, leur travail de terrain, les contraintes et les limites du métier avec tous les risques et dangers encourus. Nous avons alors décidé de réinvestir la salle d’exposition, en restituant tout notre travail de recherches sous la forme d’une galerie de dix portraits de correspondants de guerre, hommes et femmes de toute nationalité opérant dans des zones de conflits et à des époques différentes. Un diaporama proposé à l’entrée de l’espace, contenant des liens interactifs (site internet, articles en ligne, podcasts) répondant à tout notre questionnement est venu compléter cette exposition.

Le diaporama (cliquer ci-dessous)

Bilan de cette expérience : réussite gratifiante et enrichissement personnel…

La mise en scène que nous avons mise en place a plu, et elle a aussi interpelé, questionné, suscité des commentaires de la part de certains usagers, ce que nous considérons comme une réussite, puisque c’était notre but : interpeler en créant un contraste frappant avec le calme et l’ordre qui règnent habituellement au Cdi, et attirer ainsi l’attention sur la SPME.

Ce que nous retenons de cette expérience, c’est qu’elle nous a permis d’étendre et de développer nos compétences dans la gestion de projet ainsi que d’approfondir nos connaissances sur la presse, et plus particulièrement sur le journalisme de guerre…d’en apprendre plus, de voir plus loin, avec plus de hauteur.
Dans certains pays en guerre où l’on censure la presse le rôle du reporter nous est apparu comme primordial car c’est un témoin actif, qui révèle et nous transmet une vision de la guerre qui nous est inconnue.

Article rédigé par Laura Boussard, Florine Desvages et Lucie Vastel pour la classe de BTS SAM 1